Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
18 novembre 2010 4 18 /11 /novembre /2010 17:44

Située à l'angle de la rue de la Martinière et du quai Saint-Vincent, cette immense facade en trompe-l'oeil oblige le promeneur à contourner le bâtiment pour qu'apparaisse un des plus célèbres mur peints de la ville : la Fresque des Lyonnais.

 

Fresque-des-Lyonnais--1-.JPGQui est donc représenté sur cette fresque?

 

La surface est de 888m² et comporte trois étages pourvus de balcons, sans compter le rez-de-chaussée, dans lesquels posent les plus grand personnages de l'Histoire. Un simple coup d'oeil (sans mauvais jeu de mots) permet de comprendre que les personnages sont répartis par époque : alors que les illustres ancêtres prennent l'air sur leurs balcons respectifs, certains de nos contemporains sortent des diverses boutiques (peintes en trompe-l'oeil également) du rez-de-chaussé se mêler aux passants.

 

 

 

 

 

 

On reconnaît ainsi dans les étages supérieurs :

 

Louise Labé, dite la Belle Cordière, discuter avec son voisin.

 La Belle Cordière (Fresque des Lyonnais)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Juliette Récamier, posant dans une élégante toilette, à son balcon.

  Juliette-Recamier--Fresque-des-Lyonnais-.JPG

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Laurent Mourguet, illustre inconnu pour la France, célèbre inventeur de Guignol pour les Lyonnais est aux côtés du Petit Prince debout sur sa planète, près de son "père", Antoine de Saint-Exupéry.

  Inventeur de Guignol et St-Exupéry (Fresque des Lyonnais)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au premier étage, on aperçoit :

 

Edouard Herriot, fumant sa pipe et discutant avec l'architecte Tony Garnier.

   Edouard-Herriot-et-Tony-Garnier--Fresque-des-Lyonnais-.JPG

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au balcon d'à côté, les Frères Lumière observent l'appareil grâce auquel de nombreuses personnes apprécient  "L'arroseur arrosé" dans la pièce située (dessinée serait plus juste) derrière eux.

  Freres-Lumiere--Fresque-des-Lyonnais-.JPG

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sur le trottoir, on remarque :

 

Bernard Pivot sortant de la librairie, un livre vantant les saveurs du chocolat sous le bras.

  Bernard-Pivot--Fresque-des-Lyonnais-.JPG

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'abbé Pierre tenant dans ses mains son discours sur le droit à un logement. Bernard Lacombe, à quelques pas derrière lui et  vêtu du maillot de l'OL,  se dirige vers le restaurant où Paul Bocuse nous attend à l'entrée d'un bouchon lyonnais.

  Abbé Pierre et Bernard Lacombe (Fresque des Lyonnais)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je tiens à remercier les visiteurs de mon blog pour leur fidélité et je m'excuse de mon manque de constance dans la publication des articles. Promis, je m'engage à plus de rigueur à l'avenir.

Partager cet article
Repost0
31 octobre 2010 7 31 /10 /octobre /2010 15:18

Vu comme un raccourci par certains, comme un passage (presque) secret  pour d'autres, le Passage de l'Argue est une des curiosités de la Presqu'île, et surtout ce qui en fait son charme.

 

Mercure-du-passage-de-l-Argue.JPGQuelle est l'origine de ce passage?

 

L'idée est venue d'un particulier, tout simplement, à la fin du XIXème  siècle. C'est l'architecte lyonnais Vincent Farge qui a été choisi pour ce travail délicat qui consistait  à percer un passage couvert, surmonté d'une verrière. Son nom vient des ateliers où étaients conçus des fils d'or et d'argent, destinés à décorer des vêtements d'apparat, tissés. . .en soie, bien sûr!

 

De l'autre côté de la rue Edouard Herriot, se trouve un autre passage, construit plus tardivement, qui menait jusqu'au Rhône mais qui a été détruit dans les années 1960. Rien d'étonnant à ce que le magasin du Printemps, tout proche, ait alors pris le nom d' "Aux deux passages".

 

La galerie abrite diverses boutiques et les passants, en cas de mauvais temps. Pour une meilleure protection, se trouve en bout du passage, une représentation de Mercure, dieu du Commerce et des Voyageurs (d'où le nom donné aux fameux hôtels). Inspirée par la sculpture de Jean de Boulogne, elle a été de nombreuses fois vandalisée, voire volée.

 

Mais Mercure n'était-il pas également le dieu des Voleurs?

 

  Mercure---gros-plan-.JPG

 

 

Partager cet article
Repost0
24 octobre 2010 7 24 /10 /octobre /2010 22:53

La statue est imposante et représente une jeune femms entourée d'enfants sur un char composé de coquillages, tiré par quatre chevaux marins. Ce n'est pas la Saône, toute proche, pourtant. C'est la Garonne qui coule à environ 500 km de là.

  Garonne-aux-Terreaux.JPG

Mais que fait la Garonne à Lyon?

 

La place des Terreaux a eu de multiples usages avant de servir de terrase commune à tous les cafés de la place.

Au Moyen-Âge, il n'existe même pas de place : il n'y a que des remparts et des fossés (terralia en latin, ce qui donnera Terreaux) dans lesquels les gens s'exercent à l'arquebuse ou à l'arbalète.

 La place fait son apparition plus tard et a comme finalité le marché aux cochons. Elle sert aussi d'emplacement pour les exécutions : bûcher, roue, échafaud. Tout y passe, y compris le beau Cinq-Mars, favori de Louis XIII, exécuté par le glaive, comme c'était l'usage pour les nobles.

 

 

C'est en 1946 que l'Hôtel de ville y est bâti, l'eau qui est alors La-Garonne-aux-Terreaux--1-.JPGacheminée vers la place pour son alimentation sert également à faire fonctionner une fontaine au centre de la place.

Mais jusqu'en 1892, les différentes fontaines qui se succèdent sont banales et présentent peu d'intérêt.

 

C'est en visitant l'Exposition universelle de Paris en 1889 que la fontaine monumentale du sculpteur Bartholdi sera remarquée par plusieurs notables lyonnais. Le maire de l'époque, Antoine Gailleton, est vite convaincu de l'acheter pour la ville de Lyon mais Bartholdi la destine à Bordeaux. De longues négociations financières s'entament alors et la ville obtient finalement la fontaine ardemment convoitée.

 

Elle est d'abord installée en face de la Maison commune en 1892 et inaugurée le 22 septembre, jour anniversaire de la proclamation de la République.  C'est au XXème siècle qu'elle est dépossédée de ses bassins afin de préparer le nouveau parking souterrain ; elle est ensuite déplacée et tournée à 90° qui est sa place actuelle.

      Le-triomphe-de-la-Republique.jpg

Que les Bordelais se rassurent : ils ont été largement dédommagés de cette perte par l'attribution de deux fontaines (miraculeusement sauvées des Allemands) qui ornent la place des Quinconques: elles représentent quant à elles le triomphe de la République et le triomphe de la Concorde (deux dernières photos).

 

 

 

 

 

 

 

Le-triomphe-de-la-Concorde.jpg

 

 

 

Partager cet article
Repost0
24 octobre 2010 7 24 /10 /octobre /2010 22:24

Proche de la place Bellecour, cet espace quasiment vide gardé par un veilleur tout particulier attire l'oeil des passants. Cet espace est, en réalité, un hommage aux Résistants lyonnais et plus particulièrement à cinq d'entre eux. Le gardien veille fidèlement sur leur souvenir en maintenant fermement devant lui un écu orné de la croix de Lorraine.

 

Gardien de Pierre (1)A qui ce monument est-il dédié?

 

En 1939, se tenait à ce coin de rue le Moulin à Vent, un café-restaurant réputé et fréquenté régulièrement par des officiers allemands et des membres de la Gestapo, depuis l'occupation de la zone sud. Le 26 juillet 1944, une explosion réveille le quartier : les résistants ont placé un engin explosif mais l'objectif est vain. On ne déplore aucune victime.

 

C'est le lendemain midi que les Allemands répondent à la violence par l'horreur : la circulation piétonne et automobile est arrêtée. Et c'est devant des centaines de témoins, pétrifiés de terreur, que les Allemands conduisent au centre de la place Bellecour cinq hommes, arrachés à la prison de Montluc et les fusillent sans autre forme de procès.

 

Les victimes dont le nom est désormais gravé dans la pierre à jamais sont : Gilbert Dru et Francis Chirat, syndicalistes chrétiens et résistants arrêtés neuf jours auparavant, Albert Chambonnet, chef régional des FFI (Forces Françaises de l'Intérieur), Léon Pfeiffer, militant communiste et René Bernard, pris au hasard dans une rafle. Jusqu'à 15 heures, leurs corps sont exposés à la vue des passants horrifiés avant d'être transportés à l'institut Médico-légal.

 

Le Gardien de Pierre

 

 

C'est à la Libération qu'un comité décide d'instaurer un autel à la mémoire de ces cinq hommes en particulier, en lieu et place de l'ancien restaurant ; y figurent également les noms des différents lieux de massacre et ceux des camps de concentration durant l'Occupation. C'est un élève de Tony Garnier, Louis Thomas, et le sculpteur Georges Salendre qui ont l'idée d'y accoler l'effigie que les Lyonnais nomme "le Veilleur de pierre".

 

 

 

 

 

 

 

Gardien-de-Pierre--2-.JPGLes-5-fusilles-du-27.07.1944.JPG

 

 

 

  Memorium.JPG

 

 

 

 

   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
11 août 2010 3 11 /08 /août /2010 20:31

Dans une petite rue près de l'Hôtel-Dieu et si on lève la tête, on peut aperçevoir une porte sans prétention dont la seule plaque qui la surmonte indique sa particularité: "La poétesse Louise Labé, La Belle Cordière, vécut en ces lieux au XVIème siècle".

  Porte-d-entree-La-Belle-Cordiere.JPG

Qui était donc Louise Labé dite "La Belle Cordière"?

 

Fille d'un cordier lyonnais, Louise Labé a épousé un riche marchand de cordages, Ennemond Perrin, qui possedait plusieurs immeubles de la ville. De là, lui vient donc le surnom de "La Belle Cordière".

Ses nombreux poèmes marient la finesse et les sentiments dans la langue embellie de Ronsard et Du Bellay. Elle possède une bibliothèque rassemblant tous les grands classiques grecs, latins et français.

 

Malheureusement la renommée n'arrive jamais seule et ses compagnes, la jalousie et la médisance, sont très souvent ses émules.

Plusieurs mauvaises langues traitèrent la Belle Cordière de courtisane, voire pire. Et même de nos jours, les scientifiques tentent de détruire une des figures de la poésie lyonnaise en prétendant  qu'elle n'est qu'une fiction, inventée par un groupe de poètes réunis autour de Maurice Sève, un écrivain lyonnais de la Renaissance.

 

 

Une autre preuve de ce refus qui a traversé les siècles parmi les hommes: considérer la femme comme leur égal.

 

 

La Belle Cordière

La Belle Cordière: femme de papier ou réelle? En tout cas, ses poèmes le sont:

 

"Je vis, je meurs ;  je me brule et me noye

J'ay chaut estreme en endurant froidure

La vie m'est et trop molle et trop dure

J'ay grans ennuis entremeslez de joye."

 

(Extraits des Sonnets)

Partager cet article
Repost0
5 août 2010 4 05 /08 /août /2010 19:02

Selon la mythologie grecque, Zeus et Mnémosyne ( la Mémoire) ont eu neuf filles: les Muses!

Clio ("qui est célèbre") préside l'Histoire, Euterpe ("la toute réjouissante") inspire la Poésie lyrique, Thalie ("la florissante") règne sur la Comédie, Melpomène ("la chanteuse") incite son opposé: la Tragédie, Terpsichore ("la danseuse de charme") encourage la Danse, Erato ("l'aimable") crée la Poésie erotique, Polhymnie ("celle qui dit de nombreux hymnes") eveille l'Hymne et Calliope ("qui a une belle voix") gère la Poésie épique.

 

Or si vous comptez bien, je viens dénumérer huit muses et non neuf. Parce que c'est précisément le nombre de muses que supporte la facade extérieure de l'Opéra de Lyon: Uranie ("la céleste") qui dirige l'Astronomie, est absente.

 

Quelle est la raison de cette absence?

 

 

Une simple règle d'architecture: pour encadrer les hautes fenêtres de l'atrium de l'Opéra, il fallait un nombre pair de colonnes.

 

 

Huits-muses-de-l-Opera.JPG

Le vaste bâtiment a été édifié entre 1827 et 1831 par les architectes A.-M. Chenavard et J.-M. Pollet. Pourtant, ce n'est qu'en 1963 que les statues rejoignent leur place au sommet de la structure avant d'être dominées par la voûte en verre réalisée par l'architecte J. Nouvel, en 1993.

 

De plus, les statues n'ont été perchées qu'une trentaine d'années: rongée par le brouillard lyonnais, une partie de la statue représentant Terpsichore s'effondre sur la place de la Comédie le 24 décembre 1895. Ses restes et ses"soeurs" ont donc été descendues pour une restauration.

 

Les conseillers municipaux se décident pour de la fonte plutôt que pour du bronze, afin d'éviter d'autres accident et de toute

façon, Huit muses de l'Opéraréplique un élu de l'époque, " à cette hauteur, les

ne feront pas la différence". Matériau moins noble mais surtout moins chère, la fonte est donc adoptée à l'unanimité.

 

En janvier 1912, les nouvelles Muses reprennent leur place et Le Progrès de Lyon titre : " Mises à neuf, elles ne sont toujours que huit."

Partager cet article
Repost0
12 juillet 2010 1 12 /07 /juillet /2010 20:55

C'est une curiosité que le nouvel arrivant à Lyon ne peut pas ignorer quand il se promène rue de la République : une dalle rouge est insérée parmi les autres dans la chaussée, sans raison particulière.

Sans raison particulière?

Levons un peu la tête. . .Une plaque de marbre, rouge également, indique la raison de ce mystère: cette dalle marque tout simplement l'endroit précis où le sang du Président Sadi Carnot a coulé, le 24 juin 1894, lors de son attentat par Santo Caserio.

Dalle-rouge--1-.JPG 

Quel est la raison de cet attentat?

 

Nous sommes à Lyon, en 1894 et l' Exposition internationale qui se tient au parc de la Tête d'Or a pour illustre visiteur, le président de la République. Au programme du soir: une représentation au Grand Théâtre.

 

Mais à peine la procession s'est-elle engagée dans la rue de la République, qu'un jeune homme fend la foule, se précipite vers le cortège officiel et poignarde le président. Dans la panique qui s'ensuit, la voiture retroune au galop à la préfecture où tout est mis en oeuvre pour sauver le président. En vain: ce dernier décède dans la nuit du dimanche 24 juin 1894 .

 

Dalle-rouge-Sadi-Carnot.JPGL'assasin, un jeune anarchiste, est arrêté et on apprend que son geste est motivé par la vengeance: c'est un apprenti boulanger de Sète, décidé de venger Auguste Vaillant, un "camarade". Celui-ci avait lancé une bombe à l'Assemblée nationale et  Carnot lui avait refusé la grâce présidentielle.

 

À l'instar de l'assasinat de l'archiduc François-Ferdinand à Sarajevo, qui se produira vingts ans et quatre jours après ces évènements, l'attentat de Sadi Carnot provoqua aussi une guerre. . .contre les italiens.

Lorsque le nom du meurtrier fut connu, une véritable haine envers tout ce qui portait un nom italien se propagea : de nombreux établissements réputés(dont le café Casati) furent assaillis de pierres et le personnel de ces établissements, molestés par la foule ;  dans le quartier de la Guillotière, des boutiques italiennes furent incendiées.

Plaque-Sadi-Carnot.JPGOn frôla l'incident diplomatique quand le consultat d'Italie fût menacée et qu'il fallut appeler les troupes pour le protéger.

 

Le procès du jeune Caserio fût rapidement mené et la sentence sans appel: il fût guillotiné à l'aube du 16 août, à Perrache, en face de la prison Saint-Paul, devant une foule envieuse de voir l'assasin payer son crime. . .

 

Après Henri IV et Ravaillac, encore un exemple qui illustre que si les Français n'aiment pas leurs dirigeants, ils détestent davantage leurs assasins. . .

Partager cet article
Repost0
14 juin 2010 1 14 /06 /juin /2010 14:49

Aujourd'hui, on s'intéresse au ponts de Lyon. . .ou plutôt à un pont en particulier: le pont d'Ainay. Surplombant autrefois la Saône, ce pont est depuis longtemps détruit et inconnu des contemporains. Les traces d'attache de ce pont, abandonnées sur les berges, témoignent de son ancienne grandeur.

 Pont d'Ainay 1908

Quelle est l'histoire de ce pont?

 

Sa première construction remonte à 1748: il est alors situé en face de l'abbaye d'Ainay, constitué de bois, reliés par des éléments en fer et comporte neuf arches. Lors de la Révolution, des pillards s'approprient les pièces maîtresses de la construction et le pont s'effondre dans la Saône.

 

Il faut attendre le XIXème siècle pour voir la reconstruction du pont: composé d'éléments plus solides et dotés de trois belles arches métalliques, il est ouvert à la circulation en 1899.

 

C'est au matin du 2 septembre 1944 que l'histoire de ce pont prend tristement fin: les troupes allemandes font sauter tous les Pont-d-Ainay-detruit--berge-oppose-.jpgponts de Lyon avant de quitter la ville. Bien que la Résistance réussise à en sauver deux en désamorçant les explosifs, il est trop tard pour les vingt-quatre autres qui sombrent dans les flots. Tous sont reconstruits sauf . . .le pont d'Ainay.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Pont-d-Ainay--detruit-.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pont d'Ainay détruit (1) 

Partager cet article
Repost0
12 juin 2010 6 12 /06 /juin /2010 23:20

Commençons par une tradition lyonnaise célèbre, que tout le monde aime bien, même ceux qui prétendent qu'ils ne descendront pas dans la rue. . .et qui finissent par le faire, quand même. C'est la fête des Lumières!

 

Je vous laisse admirer les photos datant du 8 décembre 2009.

 Fourvière depuis la roseraie (Fête des Lumières 2009)

D'où vient cette tradition qui perdure depuis deux siècles?

 

Au XVIIème siècle, la peste atteint Lyon: les autorités religieuses et les notables font alors le voeu de vénérer chaque année la Vierge Marie si jamais l'épidémie cesse. Cela se produit et la ville fit honneur à sa promesse: chaque 8 septembre ( et non 8 décembre) , un cortège municipal se rendit à la Basilique de Fourvière depuis la Cathédrale Saint-Jean pour offrir à la Vierge des cierges et des écus d'or.

 

C'est en 1852 que la tradition trouve sa réelle source: ce jour-là, devait être inaugurée la statue de la Vierge Marie sur la colline de Fourvière. Cette inauguration était prévue un 8 septembre, jour de la nativité de la Vierge, mais une crue de la Saône empêcha le projet. Celui-ci fut remis, avec l'accord de l'archevêché, au 8 décembre, jour de l'Immaculée Conception.

 

Les jours précédant l'inauguration voient la mise en place des préparatifs: la statue sera illuminée par des feux de Bengale (mélange pyrotechnique), des feux d'artifice depuis la colline de  Fourvière sont prévus ainsi que des fanfares dans les rues. Les notables proposent d'illuminer les façades comme lors des grands évènements tels que des entrées royales ou des victoires militaires.

 

Illuminations place des Terreaux (Fête des Lumières 2009)C'est donc depuis cette date que la tradition lyonnaise est reconduite chaque 8 décembre et la participation populaire se remarque à chaque facade, illuminée par les fameux "lumignons".

Depuis la municipalité de M. Noir en 1989, la fête est accompagnée d'animations proposées par la municipalité qui s'étalent sur plusieurs jours.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Illuminations Vieux-Lyon (Fête des Lumières 2009)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Illuminations Place des Terreaux (Fête des Lumières 2009)

Partager cet article
Repost0
12 juin 2010 6 12 /06 /juin /2010 18:46

Vue-de-Lyon-depuis-Fourviere--Fete-des-Lumieres-2009-.JPGIl faut bien démarrer quelque part alors allons-y!

 

Pour me présenter en quelques mots, je suis étudiante en droit et, à part le chocolat, j'aime beaucoup les balades dans Lyon et ses petits secrets: on peut apprendre des tas de choses, juste le temps d'une balade. C'est une des raisons principales qui m'ont poussé à créer ce blog.

 

Le but est surtout de faire découvrir Lyon telle que, moi, je la connais. 

 

Je tiens à signaler que les personnes qui n'apprécient pas ce blog ne sont pas forcées à rester et doivent s'abstenir de tout commentaire blessant ou insultant.

 

En tout cas, je vous souhaite une bonne visite!

 

 

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Lyse, Coeur de Lyon
  • : Un blog sur moi, mes envies et la ville dans laquelle je vis, en plein coeur: Lyon
  • Contact

Recherche

Liens